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LFPC : L’Acec menace, mais Semengue reste au contrôle





Le général à la retraite, qui préside depuis le 25 juillet 2011, à la destiné de la toute première Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), ne devra pas quitter son poste avant la fin de la saison sportive en cours, et ce malgré une menace de grève annoncée par l’association des « clubs » de l’élite One et Two (ACEC).

Pierre Semengue ne lâche pas les rênes de la LFPC ce 25 juillet 2013 ? « L’injonction superfétatoire à dégager », lancée par le patriarche Onambele Zibi membre de la LFPC, sortie de son « droit de réserve »,( article 13, alinéa 2 des statuts de la LFPC) à l’encontre de Semengue, président de la Ligue, assorti d’un préavis de grève des clubs de l’Acec, de 10 jours à compter du 26 juillet 2013. Pour dit-il : « contester » on s’en doute le « maintien » de Semengue au lendemain du 25 juillet 2013, ne tient pas la route. Et pour cause, il existe un vide juridique, voire un « casus belli » dans les textes de la LFPC du 28 mai 2011(Article 84) qui ont été adoptés par l’Assemblée Générale de la FECAFOOT (et fait l’objet d’amendements par les clubs). Aucune information sur la durée exacte du « mandat initial » du « président de la Ligue » n’y est précisée. Il y est dit simplement au niveau des dispositions finales, comment est choisi ce dernier. (Article 82 : Mise en place de la Ligue) (1) « Pour le mandat initial, le Président de La Ligue sera désigné par le Président de la FECAFOOT après concertation avec le Ministre en charge des Sports ».

A la faveur de cette rencontre bipartite Fécafoot-Minsep, Pierre Semengue est « nommé » le 25 juillet 2011. Et avec lui un principe, celui de « parallélisme de forme » a pris corps. Le président de la LFPC, ainsi « désigné », ne pourrait sauf disposition contraire des statuts de la Fécafoot, quitter ses fonctions, que passant par une voie similaire. Mais voilà, depuis des mois, une crise fonctionnelle, organisationnelle et managériale traverse la Fécafoot. Elle n’a pas épargné le Minsep. A Tsinga, siège de l’instance faîtière du football camerounais, la guerre des tranchées entre fractions, avait abouti il y a deux semaines à la mise à l’écart de notre fédération des activités des instances internationales du football. Les yeux étaient braqués il y a encore à peine 72h vers Zurich. Larmoyants de voir la Fifa éloigner le spectre de ses sanctions sur notre pays. Ce qui à été fait ce lundi, par l’installation des membres du comité de normalisation, levant du coup, la suspension du Cameroun. Cependant, pour le cas précis de Pierre Semengue, il serait malveillant de croire que l’ancien chef d’état major de l’armée camerounaise, profite d’une telle ambiguïté situationnelle pour s’accrocher au poste. Tant s’en faut, arrivé à l’exécutif de la LFPC, à la faveur d’un décret ministériel (…), issue d’une « concertation » entre le gouvernement et la Fécafoot. L’ancien dirigeant du club de Mvog- Ada, le Tonnerre Kalara (TKC) des années 90,ne pourrait être « débarquer » de la gestion du football professionnel que, par un recours règlementaire de même nature. Un autre « décret ministériel » ! Et encore, la dernière année franche, de Semengue, porté à la tête du football professionnel, le 25 juillet 2011 pour deux ans, ne saurait s’achever, avant la fin des championnats professionnels en cours.

Batailles d’égo… Quelle est l’opportunité de l’Acec, à 7 journées du terme de la saison, à vouloir « bouter » Semengue hors de la Ligue ? Alors que, l’une des missions du « mandat initial » du président de la LFPC ou même, la « mission » du général Semengue, était de servir de rampe de lancement au football professionnel au Cameroun. Pour cela, il a reçu un « mandat initial » de deux ans à fin « d’implémenter » un cadre professionnel pour la pratique du football. Avec comme premier défi, « expérimenter » en deux saisons les championnats professionnels de D1 et D2. Sa mission il va la commencer avec son entrée en fonction, seulement le 04 septembre 2011. Soit deux mois après sa nomination. Qui parle de Ligue de football professionnel parle de clubs de foot pro. Mais aller donc savoir pourquoi, après l’orage qui s’est abattu sur la Fécafoot, l’Acec, qui est pourtant membre majoritaire de l’assemblée générale de la LFPC soit 42 représentants au total, revient au devant de la scène pour déstabiliser la LFPC? Alors que tout le monde sait qu’entre le 04 septembre 2011, date d’entrée en fonction du général Pierre Semengue comme président de la Ligue, et le 25 juillet 2013, l’Acec lui aura torpillé le travail sur plus de trois mois. Menant une lutte acharner contre la Ligue et la personne de Semengue, à coup de blocus du championnat. Seul le combat pour les diverses subventions primait. Les questions de fond, portant sur la constitution des équipes, en clubs professionnels, sous-tendus par une société commerciale n’ont jamais reçue d’échos favorable auprès de l’Acec. Ni une quelconque mutation d’ailleurs. Même quand ces derniers auraient déjà perçus un désidérata pour le faire.

A la lumière des textes… Le contrôle des fonds alloués n’a jamais fait l’objet d’aucun débat à l’Acec. Pourtant selon l’article 16 alinéa 5 des statuts de la LFPC : « Une cellule d’audit indépendant, constitue la structure de contrôle de gestion des clubs » . Là, personne ne monte au créneau pour dénoncer la prolongation d’une gestion épicière des équipes de football dans notre pays. Et surtout, la paupérisation des principaux acteurs du spectacle, les footballeurs, abandonnés à leur triste sort par ces présidents véreux. Qui pensent aujourd’hui ravir sans état d’âme la présidence de la Ligue sans même avoir connaissance des statuts. Quand bien même, le « mandat initial » de Pierre Semengue, que compte proroger au moins jusqu’à la fin de la saison en cours, Joseph Owona, le président du comité de normalisation de la Fécafoot venait à s’épuiser, aucun membre de l’Acec, ne pourrait accéder au « trône » à l’état actuel des textes. Puis qu’il ne s’agit pas d’une vacance, ou le 1er Vice président de la LFPC, Franck Happi peut remplacer le président. Il faudra donc soit tenir une ag ordinaire: Article 26, alinéa 1&2: « L’assemblée Générale ordinaire est convoquée par le Président de la Ligue. Les convocations à une session ordinaire de l’Assemblée Générale, rédigées en français et en anglais, doivent être notifiées à tous les membres quinze (15) jours au moins avant ladite session».

En s’assurant que l’année budgétaire à la Ligue soit arrivée à épuisement. Ou encore provoquer une ag extraordinaire Article 28, alinéa 1&2 : l’Assemblée Générale extraordinaire peut être convoquée en session extraordinaire en tant que de besoin : - sur l’initiative du Président de La Ligue ; - à la demande des deux tiers (2/3) des membres du Conseil d’Administration ; - à la demande d’un quart (1/4) des délégués de l’Assemblée Générale. Les convocations à une session extraordinaire de l’Assemblée Générale, rédigées en français ou en anglais, doivent être notifiées à tous ses membres huit (08) jours au moins avant ladite session. Elles doivent préciser le lieu, la date et l’ordre du jour qui ne peuvent être modifiés. Conclusion, il est textuellement, impossible au vu du temps d’écarter ce 25 juillet 2013, la personne du général Semengue de la gestion de la Ligue. Les éventuels candidats à la succession de Semengue, devront avoir la bonté de patienter jusqu’à la fin des championnats professionnels. En s’édifiant entre temps des articles 32, 33, 34, 35, et 36 des statuts de la LFPC. Du reste à la Ligue, la saison se poursuit. Dans les deux championnats professionnels Mtn Elite One et Two la 18è journée a rendu sa copie le weekend qui vient de s’achever. Et au secrétariat général, le département en charge des compétitions est à pied d’œuvre comme à son habitude pour préparer avec sérénité, les matches de la 19è journée.

Fils Noé. K à Yaoundé

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