Football national: Les raisons de l'Ă©chec
CLIQUER POUR VOIR TOUTES LES IMAGES MalgrĂ© les rĂ©flexions menĂ©es sur le football camerounais, les stades de football camerounais nÂattirent plus les foules. Pour cause : le manque dÂengagement des acteurs pour la chose sportive, la non participation des pouvoirs publics, le manque de financement, le manque de sponsor.
MĂȘme quand sont programmĂ©s les derbys Unisport & FOVU, ou bien mĂȘme les duels Unisport & canon, Unisport & union, Unisport & coton, canon& union, les stades ne connaissent pas leurs pleins dÂÂuf ce sont des affiches riche mais aux spectacles pauvres. Ce qui rassure que le football camerounais est de moins en moins attirant, avec des clubs qui ne sont plus que lÂombre dÂeux tant sur le plan national que sur le plan international.
La preuve en est la position des grands clubs dÂhier dans les classements du championnat depuis plus de deux ans et leurs participations aux compĂ©titions africaine inter clubs. En dehors de coton sport de Garoua qui malgrĂ© tout tente de sauver la peau du Cameroun, et qui est malheureusement incapables de remporter des titres sur lÂĂ©chiquier continental, le football camerounais connait pas mal de problĂšmes allant de lÂinstabilitĂ© des entraineurs Ă la tĂȘte des club, aux fractions des dirigeants au sein des clubs comme canon tonnerre, sable et bien dÂautres de notre championnat camerounais.
Il y en a aussi une catĂ©gorie des clubs comme celui de lÂUnisport, dont ses joueurs et dirigeants nÂaccordent pas leurs violons. Ce qui fait le lit de nombreux problĂšmes tels que : primes de signature non payĂ©es, Salaire impayĂ©, primes de matchs inexistantes. Ainsi les rĂ©sultats ne suivent pas. Ces clubs, depuis plusieurs annĂ©es nÂont plus fait bonne prestation sur la scĂšne continentale. Nous pouvons prendre lÂexemple des Ă©liminations prĂ©coces des clubs comme astres de Douala, union de la mĂȘme ville et YOSA aux tours prĂ©liminaire des compĂ©titions africaines inter club parfois sans le moindre but marquĂ© et plus de deux encaissĂ©s. Aucun club camerounais nÂestime plus crainte aux adversaires. Alors que dans les annĂ©es 1980, dans tout le continent noir, on ne parlait que du grand canon, grand union, dÂOryx et mĂȘme dÂUnisport. Mais aujourdÂhui, tous ces clubs ne sont plus que lÂombre dÂeux mĂȘme, ce qui nous fait croire que, celui qui pense quÂun lion ne dort pas se tromperait, car ici ce lion ne dort pas mais il est mort. MĂȘme la transformation du championnat qui est passĂ© de championnat amateur au statut de championnat professionnel, nÂest quÂune honte et ne semble pas ĂȘtre une rĂ©ponse Ă notre football. Tout ceci semble aussi avoir une incidence au niveau international. Sur le marchĂ© des transferts de ce mercato, une pĂ©riode qui permet aux Ă©quipes de prĂ©parer leurs nouvelles saisons sportives. Aucun camerounais nÂa pu dĂ©crocher un bon contrat mĂȘme le meilleur buteur de lÂhistoire de la coupe dÂAfrique des nations Samuel Ă©toÂo se cherche encore.
Le football camerounais ne suscite plus lÂenvie. Au-delĂ de lÂabsence du spectacle, force est de reconnaĂźtre que les infrastructures sont aussi lÂune des cause de lÂabsence des supporters dans nos stades. Le comitĂ© de normalisation devrait prendre cet aspect de la chose au sĂ©rieux pour vĂ©ritablement « normaliser notre football. »
Gabriel Yossa Ă Bafang
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