Cédric Vincent Mbarga Manga, le milieu de terrain camerounais de Chabab Riadhi Baladiyat Aïn Fakroun, club de Ligue 1 en Algérie passe une saison peu reluisante. Son équipe est dans la zone rouge (14e/16 avec 20 points en 25 journées) et les chances de maintien sont minces. L’ancien joueur de l’Union Sportive de Douala, arrivée cette saison en Algérie, revient sur son intégration et dévoile ses ambitions pour la saison prochaine.

Vincent Mbarga comment se déroule votre aventure en Algérie?

Avant que je ne signe mon contrat, l’équipe se portait déjà mal. Elle avait fait une mauvaise phase Aller. Et dès lors, les espoirs de maintien sont très faibles.

Quelle est la durée de votre contrat ?

Je me suis engagé pour deux ans avec CRB Aïn Fakroun.

Racontez-nous un peu votre intégration en Algérie?

Les débuts ne sont jamais faciles. Cependant tout se passe bien en Algérie. Je me suis bien adapté aux conditions climatiques. Car je suis arrivé quand il faisait très froid. Il neigeait parfois. Ce n’était pas facile pour moi de m’entrainer dans ces conditions. Mais je n’avais pas le choix. J’ai pu surmonter cette épreuve.


Cédric Vincent Mbarga et ses coéquipiers.

Comment trouvez-vous le football algérien?

Le football algérien est d’un très bon niveau. Il ne ressemble pas à celui du Cameroun. Il est professionnel. Le jeu va très vite avec une bonne vitesse.

Que ferriez-vous si votre équipe descendait en deuxième division ?

Si mon équipe descend en D2, je dois quitter le club. Car c’est la loi ici. Les étrangers ne jouent pas la deuxième division. J’ai tout de même des gens qui bossent pour moi et par la grâce de Dieu, j’espère signer un nouveau contrat avec un autre club de D1 ici avant la fin de la saison. Au cas contraire j’irai voir ailleurs dans un autre pays.


Les onze entrants de CRB Aïn Fakroun

Qu’est ce que tes dirigeants pensent de tes performances ?

Mes dirigeants sont un peu tendus en ce moment. L’équipe va très mal et mes performances ne sont pas très bonnes. On n’est jamais au top tous les jours et c’est aussi ça le football. Il faut accepter sa situation en priant que demain soit meilleur que hier.

Quels sont vos rapports avec les autres joueurs camerounais qui évoluent en Algérie?

Mes frères camerounais et moi ont de très bonne relation. Ici on fait partir de la même famille.

Entretien mené par Alliance Zamo