Lancée à Yaoundé, il y a quelques mois par la Liga et l’ONG Petrichor, la Ligue d’égalité est en train de réussir le pari de la première édition du championnat de football féminin pour les catégories U13 et U15.
Fort du constat empirique que le football féminin n’était que presque développé seulement chez les catégories U20 et les Séniors, Jordan Cone, le co-fondateur de l’ONG Petrichor et la Liga se sont mis ensemble pour lancer la Ligue d’égalité qui organise, pour la première fois, le championnat de football féminin des catégories U13 et U15. Une chance pour les jeunes filles de vivre tôt leur rêve.
Petrichor au chevet des footballeuses
Cette première édition se dispute dans la capitale Camerounaise depuis février dernier et s’achèvera au mois de mai prochain. Rendu à mi-parcours de la compétition, la Ligue d’égalité a donné de bons signaux sur le plan du spectacle. En six journées dans la catégorie U15, Elite occupe la première place avec 15 points. Elle est suivie de Green C qui compte 13 points et Social complète le podium avec 7 points. Pour la 4e position, T7 pointe 6points et REGINA ferme la queue avec 0 point.
En catégorie U13, SOCIAL est premier avec 18points, ELITE arrive en seconde position avec 12points, T7 est troisième avec 6points, GREEN C quatrième avec 6pts et REGINA dernier avec 0 point.
Une première édition qui convainc
Cette première édition de la ligue d’égalité est déjà très bien appréciée par tous et promet encore plusieurs surprises. Les jeunes joueuses arrivent à s’épanouir et à faire de belles choses sans omettre de remercier la Liga et PETRICHOR pour cette opportunité qui leur est accordée. TIWA MELONG Lys Fraîche, joueuse de GREEN CITY, se dit prête à saisir cette grosse opportunité : « Pour moi le championnat de la Liga ouvre beaucoup de portes aux jeunes talentueux du football et ça nous permet d’étaler notre talent aux yeux des spectateurs et de nos familles ».
Sa coéquipière OSSELE Damaris Flore félicite la liga pour son organisation : « Sur le plan organisationnel, la liga a réussi son pari. Réussir à habiller et équiper autant d’équipes comme ils l’ont fait n’est pas facile et cette ligue permet aux joueuses que nous sommes de jauger notre niveau personnel et aux coaches de jauger le niveau réel de son équipe. »
Ce compétition était donc très attendue au regard de la satisfaction des footballeuses et des entraineurs. « Depuis lors, les enfants de notre équipe sont très fières et rêvent toutes de devenir des futures grandes stars grâce à la ligue d’égalité. Elles sont devenues différentes », déclarait TSCHEKO BATTOKOK le coach de SOCIAL DU MBAM.
Cette première édition en était en réalité une sorte d’expérimentation. Nul doute que les prochaines éditions sont encore courues. Ce d’autant que l’ONG Petrichor et la Liga ont comblé un besoin avec ces championnats de football féminin en catégories jeunes.