A six mois de la fin de son contrat, son club ne compte plus lui offrir un autre bail, en raison de ses performances exécrables. Sa valeur marchande insignifiante sera un véritable casse-tête chinois pour la suite de sa carrière.
Où jouera Christian Bassogog, la saison prochaine ? Question difficile à répondre, puisque presque personne ne se bouscule pour le signer. Après avoir remporté la CAN 2017 où il fut désigné meilleur joueur de la compétition, l’attaquant camerounais avait rejoint le Henan Jianye, le 19 février 2017, avait un salaire mirobolant avoisinant les 4 milliards de francs CFA par an. Ce choix de rejoindre la Super League Chinoise avait été critiqué par plusieurs observateurs du football qui ne comprenaient pas pourquoi un jeune joueur puisse choisir la Chine au lieu d’aller au challenge des grands championnats européens. Le numéro 13 des Lions Indomptables avait fait le choix du salaire et les conséquences sur ses performances n’ont pas tardé à remonter en surface.
L’ancien joueur de Lion Blessé de Foutouni, âgé de 25 ans, n’est plus jamais parvenu à confirmer sur la durée. De contre-performances en contre-performances, le sélectionneur qui lui avait donné sa chance en sélection, Hugo Broos, avait tiré la sornette d’alarme en décriant son jeu peu inventif et moins productif, lors d’une conférence de presse à Yaoundé. La CAN 2019 en Egypte était l’occasion pour Christian Bassogog de taire les critiques et enfiler définitivement la tunique de taulier des Lions Indomptables, mais malheureusement son rendement était en dessous de zéro et les critiques étaient reparties de plus belles, au point même de relancer le débat sur les motifs de ses dernières convocations.
Les coéquipiers de Bassogog s’entraînent
Même en club, l’attaquant camerounais affiche des statiques maigres. Pour sa première saison en Chine, il a inscrit 10 buts en 24 matches, et la deuxième saison il affichait au compteur six réalisations en 27 matches. Seulement 7 buts pour cette saison. Son contrat s’achèvera en décembre 2020 et le club ne compte plus lui donner un nouveau bail. Surtout que depuis six mois, Christian Bassogog n’a plus tapé dans un ballon. Son club a pourtant repris le chemin des entrainements, quand lui songeait à convoler en juste noce au Cameroun. Sur le tableau des bourses de valeur, Bassogog ne vaut pas grand-chose et on se demande bien quel club l’accueillera à la fin de son contrat avec le Henan Jianye. Certainement que les clubs camerounais seraient contents de le compter dans leurs effectifs pour des besoins de publicité. « Un milliardaire chinois » dans un club camerounais, ça ne court pas les rues.
Léger Tientcheu