France: Nkoulou et Zambo battus par Angers





Au moins, Michel va au bout de ses idées. Lui aussi. Après la piètre prestation olympienne face à Toulouse en milieu de semaine, le technicien a essuyé plus d'un reproche sur son turn-over. Il aurait pu faire amende honorable et sortir son équipe-type contre Angers. Il n'en a rien été. Mais alors que jusque-là l'OM n'avait livré que des parties indigestes à l'extérieur (Reims, Guingamp et donc Toulouse) Angers est venu s'imposer au Vélodrome sans que ce soit un hold-up, Mandanda devant s'employer dans les dernières minutes face à Doré, face à une équipe aux limites techniques plus qu'inquiétantes. C'est finalement une chance pour certains que les virages sont fermés : il est plus facile ainsi de masquer la grogne populaire.

Toujours très light devant

La réception d'Angers, pour Michel, c'est avant tout le troisième match de la semaine. Nouveau turn-over donc pour le technicien, qui envoie Rekik en tribunes et Lucas Silva sur le banc de touche. De Ceglie, Rolando, Sarr et Zambo débutent. De quoi faire passer Barrada pour un taulier. Au bout de 45 minutes, à part un coup franc tiré directement par Barrada justement, et un gris-gris de Michy qui a éliminé un défenseur dans la surface adverse, l'OM ne s'est pas procuré une seule occasion. Des limites techniques incroyables pour ce niveau ne permet pas de tromper d'une équipe d'Angers... qui s'est procurée les meilleures occasions : d'abord une balle qui traîne en début de match dans la surface après un corner, contrée au dernier moment, puis un déboulé du latéral Bouka Moutou, ultra-rapide, qui se termine par un croche-patte de trop de Cabella dans sa propre surface. Une semaine après le penalty de Lacazette, Mandanda doit une nouvelle fois s'incliner dans l'exercice face à Mangani. Après ce douloureux spectacle, les Olympiens regagnent les vestiaires sous les sifflets.

Angers presque sans forcer

Zambo, à la peine lors de cette première période, laisse sa place à Lucas Silva. Le Brésilien, a donné récemment une interview où l'on vantait ses frappes de loin et son admiration pour Juninho. Visiblement, l'adresse, est, comme l'option d'achat, restée à Madrid. Ce n'est pas faute de prendre sa chance, mais le Brésilien tape à côté ou se fait contrer, mettant trop de temps à armer. C'est Bouna Sarr qui se procure la meilleure occasion sur un centre en retrait dans la surface à la 47e. Mais Butelle sort un arrêt réflexe qui envoie le cuir dehors, non sans avoir longé la ligne. L'OM s'accapare le ballon. Mais impossible de trouver Michy dans la surface. Comme bien souvent dans ce cas, sur un coup franc adverse, le défenseur Thomas est bien seul pour reprendre d'une tête croisée et tromper Mandanda. L'OM réagit avec la malice d'un Ocampos qui, à un quart d'heure de la fin, parvient à obtenir un penalty dans un coin de surface. Batshuayi se saisit directement du ballon et transforme. L'OM pousse dans les dernières minutes. Mais à ne pas frapper directement, Ocampos se fait contrer à trop tergiverser dans la surface. Du coup, Angers n'a même pas besoin de se recroqueviller derrière pour l'emporter. Peut-être une stratégie pour mieux tromper Paris dans une semaine...

Le Phocéen

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