L'olympique lyonnais a battu le Stade de Reims ce dimanche, 4-2, notamment grâce à son feu-follet Clinton Njié, auteur d'une passe décisive et d'un but de grande classe. Cette victoire qui permet aux Gones de reprendre la tête de la Ligue 1.

Lyon a donc su répondre à Paris. A défaut de signer un match plein, l'OL a fait fructifier une entame idéale pour signer une victoire dimanche à Reims (2-4) qui lui permet de reprendre la tête du classement de la Ligue 1. Lancés par Tolisso (2e) et Lacazette (6e),  les Lyonnais sont devant les Parisiens à la différence de buts (+39 contre +35), en attendant le match en retard que disputera le double champion de France en titre mardi face à Metz au Parc des Princes (21h00).
Njié félicité par ses partenaires

A l'image de cette entame tonitruante, la défense rémoise, la plus perméable de la L1 (58 buts encaissés), n'a pas résisté aux vagues offensives de l'OL, meilleure attaque du championnat (67 buts marqués). Kossi Agassa, suppléé par Mohamed Fofana sur une reprise de Tolisso (9e), a pourtant brillé en remportant un duel face à Lacazette (9e) avant de mettre un terme au slalom de Nabil Fekir (32e). Mais le portier rémois n'a rien pu faire sur une reprise parfaite de Clinton Njie, à la réception d'un centre de Henri Bédimo (1-3, 20e), alors que Reims venait de réduire l'écart au score.
Bédimo au contrôle

La défense de l'OL n'a en effet pas brillé autant que son attaque. Alexis Peuget en a profité sur un tir dévié par Maxime Gonalons, après une touche longue mal renvoyée par les Gones (1-2, 13e), tout comme Gaëtan Charbonnier de la tête sur un corner (2-4, 90e+2). Mais, avec un peu plus d'adresse sur des tentatives de Diego (30e, 33e), de réussite sur deux reprises d'Antoine Devaux renvoyée par les montants (58e, 65e), et sans des parades d'Anthony Lopes devant Diego (24e), Prince Oniangue (74e) et David Ngog (90e+1), Reims aurait fait payer plus cher à l'OL ses errements défensifs.

L'OL a aussi été nettement moins performant après la pause. Moins conquérante et moins appliquée, l'équipe d'Hubert Fournier n'a pas su être constante sur l'ensemble de son match face à des Rémois qui pourront regretter leur entame désastreuse. Les Gones s'en contenteront. Car cette victoire, définitivement scellée par un but contre son camp de Mickaël Tacalfred (1-4, 90e), leur permet à la fois de conserver leur fauteuil de leader au moins jusqu'à mardi, mais aussi de faire un pas supplémentaire vers la qualification directe en Ligue des champions. Et c'est bien là l'essentiel.

Vincent Bregevin

Eurosport