A quelques heures de son envol pour Dakar dans l’optique de préparer la rencontre des éliminatoires de la CAN 2013 face au Cap-Vert, l’international camerounais de Coton Sport de Garoua a bien voulu, avec nous, partager l’actualité de la tanière et de son club.
Au moment où vous vous apprêtez à aller honorer votre 5ième convocation au sein des Lions Indomptables, Est-ce que vous pouvez nous décrire l’ambiance qui prévaut à chaque regroupement dont vous avez fait parti ?
Déjà je suis content de ma cinquième convocation. L’ambiance à chaque fois au sein du groupe est énorme. L’ambiance a toujours été bonne. Puisque nous sommes conscients que nous sommes là pour défendre notre patrie.
Dans quel état d’esprit vous vous trouvez à quelques heures de votre départ pour Dakar où s’effectuera le stage préparatoire du match contre le Cap-Vert ?
Je suis dans un état d’esprit de confiance. Je suis là pour mériter la confiance que le sélectionneur à placer en moi. Je ne suis pas là pour me prendre la tête.
Vous quittez Botafogo de Douala, un club qui était encore en deuxième division régionale pour Coton Sport de Garoua où vous remportez la coupe du Cameroun face à Unisport du Haut-Nkam. Quelques temps après, vous êtes convoquer à l’équipe nationale. Qu’est-ce qui peut expliquer cette ascension fulgurante ?
C’est vrai que c’est allé vite puisque personne ne s’attendait à cela. Quitter la deuxième division régionale et signer à Coton Sport où je livre mon premier match qui est la finale de la Coupe du Cameroun, que je remporte par la suite sans encaisser un seul but. C’est pour moi un moment incroyable que j’aie eu du plaisir à vivre. Vraiment, je remercie le Seigneur pour tout ce qu’il fait pour moi.
Beaucoup vous présente comme l’avenir des gardiens des Lions Indomptables, pour l’instant vous êtes le seul gardien amateur dans ce groupe. Est-ce que ceci ne vous complexe pas ?
Non pas du tout. Je suis comme le « petit », je suis là pour apprendre pour pouvoir mieux faire. Mon grand frère Kameni Idriss Carlos me soutient beaucoup. Il me donne beaucoup de conseils. Mais si on me donne l’opportunité de jouer un match, je vais la saisir de la meilleure des manières. Mon objectif dans cette sélection c’est d’observer et beaucoup apprendre. Beaucoup apprendre pour aider mon club aussi.
Parlant justement de votre club. Robert Boivin a été limogé pour insuffisance de résultats. Actuellement, Gabriel Haman son adjoint est le coach principal, ce qui coïncide avec le retour aux victoires de votre club. Qu’est ce qui à changé dans le vestiaire ?
Il y a beaucoup d’ambiance dans le groupe. Je crois que La différence est dû au fait que tout le monde est calme, personne n’est fâchée, personne n’est crispée. Tout le monde a essayé de voir pourquoi on ne faisait plus de bons résultats. Et nous avons essayé de trouver les solutions pour pouvoir gagner nos rencontres.
Vous êtes à cinq longueurs du leader Union de Douala, il reste 5 journées. Vous croyez que le titre est encore jouable ?
Je suis optimiste, je suis persuadé que nous allons être champion puisqu’il reste 5 journées ; alors il y a encore beaucoup de points à prendre. On espère que l’Union de Douala fera deux faux pas, ce qui nous permettra de passer devant eux. Nous visons la première place.
Vous êtes le gardien titulaire de Coton Sport et le troisième gardien à l’équipe nationale. Qu’est ce qui fait votre force ?
C’est la patience. Je sais être patient que ce soit au football ou dans la vie. J’aime observer avant de réagir. Je réagi lentement mais sûrement.
Samuel Eto’o a, dans une correspondance, refusé d’accéder à la convocation de Denis Lavagne pour le match contre le Cap-Vert. Quel est votre sentiment ?
Je suis un peu déçu parce que j’espérais voir le grand Samuel Eto’o en personne et prendre des photos avec lui. C’est dommage pour moi parce que depuis mon arrivée dans la tanière je ne l’ai pas rencontré puisqu’il n était pas là.
Est-ce que vous avez un club où vous rêvez jouer ?
Pour l’instant, mon club de rêve est Coton Sport de Garoua. C’est un club où j’ai toujours rêvé jouer.
Un mot à l’endroit de vos fans
Je dis merci à mes fans. C’est grâce à eux que je suis ce que je suis aujourd’hui parce qu’ils me soutiennent. Chaque fois que je suis au stade, il m’encourage ce qui est un plus pour moi. Tout ce que je peux leur dire est qu’ils viennent toujours au stade m’encourager parce que ça m’aide à avancer.
Interview réalisé par Leger Tientcheu et Alliance Zamo