Aurélien Chedjou a prolongé son contrat avec Lille jusqu’en 2016. Le défenseur central a privilégié la stabilité malgré son envie de découvrir la Premier League.
Aurélien Chedjou a décidé de prolonger d’un an son bail avec le LOSC (ndlr : il était sous contrat jusqu’en 2015). Le Lion Indomptable (19 sélections avec le Cameroun) a annoncé de son côté la nouvelle sur son compte Twitter "à tous les fans du LOSC et de son numéro 22". « Sa puissance athlétique, sa remarquable technique, son sens du placement, de l'anticipation et de la relance, font aujourd'hui du natif de Douala un joueur abouti et reconnu par ses pairs », a souligné le Losc dans son communiqué, ajoutant voir en Chedjou « l'une des forces vives du LOSC d'aujourd'hui et de demain ».
A 27 ans, l’international camerounais (1,84 m, 86 kg) avait pourtant des envies d’ailleurs et notamment de Premier League. Les Queens Park Rangers et Arsenal s’étaient renseignés mais selon L’Equipe, c’est avec le promu Reading que les discussions ont été les plus poussées. Là où Mathieu Debuchy a clairement exprimé ses envies d’ailleurs, Aurélien Chedjou est lui resté très discret sur son souhait de départ comme il l’a indiqué au quotidien : «Je ne me prends pas la tête avec ça. Il y a des situations bien pires que la mienne, je gagne bien ma vie. Je ne suis pas à plaindre.» Revalorisation salariale pour l’un, cette prolongation est également une bonne nouvelle pour Lille. Chedjou est devenu un véritable pilier au sein de la défense lilloise et il aurait été compliqué de compenser un possible départ avant la fin du mercato.
Un défenseur-buteur
Au-delà de sa qualité défensive, l’international camerounais a la particularité d’avoir un impact important sur le plan offensif. Il a inscrit cinq buts la saison dernière et a lancé sa saison de la meilleure des manières en inscrivant le but de l’ouverture du score samedi, contre Saint-Etienne (2-1). Privilégier Lille à Reading était un choix logique pour Chedjou. Cette saison de plus dans le Nord de l’Hexagone lui permettra de jouer les premiers rôles en ligue 1, mais aussi la Ligue des Champions, un tremplin idéal pour attirer rapidement les convoitises des grosses écuries européennes. «Partir pour partir, non, ce n’est pas la peine. Surtout dans des clubs, entre guillemets, de seconde zone (…) je ne vais pas faire la gueule si je reste à Lille. C’est un gros club et je vais me donner à fond pour partir, pourquoi pas, l’année prochaine.»
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