Marseille et Montpellier s'affrontent ce mercredi soir à partir de 18 h en match en retard de la 30e journée. Ça sera bien évidement une bataille entre trois lions indomptables : Mbia et Nkoulou titulaires avec l’OM et Henri Bedimo devenu l’un des meilleurs arrière gauche de Ligue 1 avec Montpellier.
Trois jours après avoir laissé trois points au Parc, Marseille va-t-il mettre fin à sa terrible série, mercredi ? Incapable de gagner la moindre rencontre sur ses onze dernières sorties, l'OM a l'occasion de mettre fin à la disette. Vincent Labrune, président du club, le souhaite ardemment. Les supporters, eux, beaucoup moins. Certaines associations ont d'ores et déjà appelé les joueurs à lever le pied et à perdre, histoire d'aider Montpellier à conquérir le titre. Ou plutôt d'empêcher le PSG d'être sacré. Afin, comme l'ont exprimé les South Winners dans une lettre ouverte, de rendre la monnaie de leur pièce au club de la capitale, qui s'était incliné face à Bordeaux en 1999 (2-3) dans des conditions particulières. Cette défaite avait offert le titre de champion de France aux Girondins.
Pour le MHSC, qui a laissé tomber le masque et vise clairement le titre, le déplacement au Vélodrome est important. Mais pas décisif, ni capital. La ligne d'arrivée est encore trop loin puisqu'il restera sept journées à disputer et vingt-et-un points à distribuer après cette rencontre. Une victoire à Marseille, où le club de l’international camerounais Henri Bedimo n'a jamais gagné en Ligue 1, donnerait néanmoins trois longueurs d'avance aux hommes de René Girard sur Paris.
Marseille - Montpellier, il faut bien le jouer. Alors l'OM va le disputer, avec l'esprit déjà tourné vers Saint-Denis et l'Olympique Lyonnais. C'est humain. Didier Deschamps et ses joueurs n'ont plus rien à gagner ni à perdre en Ligue 1 et l'entraîneur olympien va faire tourner. Si l’équipe de Mbia et Nkoulou (titulaire ce soir en défense centrale) ne gagne pas, ça fera 12 matches sans victoire d'affilée. « C'est beaucoup trop... », jugeait André Ayew mardi en conférence de presse. Place aux actes.
La rédaction