CAF : on fume le calumet de la paix ?





Fragilisé par les derniers événements qui ont secoué la CAF,  le comité exécutif tente de recoller les morceaux, en marge du lancement de la 32e édition de la CAN dont le coup d’envoi sera donné le 21 juin prochain en Egypte.

Les barons de la CAF veulent renvoyer une image d’une confédération unie.  On savait que les relations entre le président Ahmad et quelques membres du comité exécutif de la CAF s’étaient considérablement dégradées. Plusieurs sujets parmi lesquels  la reprise de la finale de ligue des champions et  l’interpellation d’Ahmad à Paris, en marge du congrès électif de la FIFA avaient charrié des tensions au sein de la CAF, notamment au comité exécutif.

Soutenu par certains et abandonné par d’autres, le dirigeant malgache  n’avait presque pas senti le soutien de quelques de ses plus proches collaborateurs dont on prêtait un rôle trouble dans les dernières affaires qui ont conduit à son interpellation en France. La confiance avait disparu et la méfiance s’était installée.  Il allait sans dire que le président de la fédération nigériane de football, membre influent du comité exécutif de la CAF,  Amaju Pinnick n’était plus en odeur de sainteté avec Ahmad.  Selon Patrick Julliard, journaliste français spécialiste du football africain, à l’initiative du président de la fédération nigérienne de football Djibrilla Hima, Ahmad a rencontré Amaju Pinnick pour une réconciliation au Caire en Egypte. Augustin Senghor  du Sénégal et le zimbabwéen Phillip Chiyangwa, tous  membres du comité exécutif de l’instance faitière du football africain,  y étaient présents pour la médiation.

Une sortie de crise en vue qui pourrait être bénéfique pour le football africain qui a besoin d’être uni pour continuer son développement.

Léger Tientcheu

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