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ITALIE 90 : Les lions indomptables de l’épopée 90, enfin récompensés



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Publié le : 2020-08-09 14:26:05

                              30 ans après leur parcours héroïque  lors de la Coupe du monde de football  90 abritée par l’Italie, les 22 lions de cette campagne viennent enfin de recevoir sous une décision du chef de l’état les logements qui leur avaient été promis.

    L’équipe menée par son défunt et emblématique capitaine Stephen Eta Tataw, l’enfant terrible de la ’’Manyu division’’ avait créé la sensation en venant à bout l’argentine conduite par sa star mondiale et championne du monde en titre  Diego Armando Maradona,  vainqueur de l’édition 1986 devant la puissante Manschatff, équipe nationale allemande.

Une performance qui honora l’Afrique

  Les Lions Indomptables participaient pour leur seconde fois à une phase finale de coupe du  monde de football, après leur parcours sans succès de l’édition 82, organisée en Espagne. Mais alors parmi les pays africains ayant précédemment pris part à cette compétition, à savoir l’Egypte en 1934, le Maroc en 1970 et 1986, le Zaïre actuel RDC en 1974, la Tunisie en 1978, Algérie en 1982, aucun d’eux n’avait réussi l’exploit de franchir le second tour de cette grande messe du football dont les participants étaient majoritairement les pays européens et américains, car l’accession d’une équipe africaine à la phase finale avait toujours été problématique. Une  seule place  attribuée  en 1934 lors de la première édition, il faudra attendre 36 ans pour voir un autre pays africain y prendre part. Ce blackout est dû au seul fait que les pays européens et américains se sont toujours arrogés les gros parts de places au détriment des modestes nations asiatiques, africaines et de l’Océanie réunies et forcées de passer par les barrages afin d’espérer une qualification. Ce n’est que lors de l’édition 82 que le continent africain aura droit à deux places.

   L’Edition de 90 permettra de bouger les lignes, grâce aux performances époustouflantes des camerounais qui avaient déjoué tous les pronostics. La bande à Roger Milla  a eu un parcours presque honorifique avec un bilan qui afficha 3 victoires contre 2 défaites, 7 buts marqués et 7 buts encaissés sur un total de 5 matches. C’était une performance inédite pour une équipe africaine. Conséquence, le nombre de places attribuées aux africains passera de 2 à 3, lors de l’édition suivante en 1994.

Des ­­héros ressuscités

          Des 22 acteurs de cette campagne italienne, 3 manquent à l’appel car étant aujourd’hui de regrettés mémoire. Il s’agit du milieu de terrain Louis Paul Mfede parti en juin 2013, du défenseur Benjamin Massing décédé en décembre 2017. A ces départ pour l’au-delà s’ajoute celui du capitaine Stephen Tataw, parti il y a juste quelques jours.

         Même s’il faut noter que très peu d’entre eux ont eu la chance de se reconvertir en devenant, pour d’aucuns des entraineurs de football, des managers et administrateurs des équipes, consultants ambassadeur itinérant le cas de Roger Milla, le constat qui est généralement  dégagé est celui de la misère totale dans laquelle la majorité de ces anciennes gloires finissent leurs jours. Ils ne sont pas toujours  reconnus à leur juste valeur, malgré toutes les portes qu’ils ont ouvertes aux générations futures du football africain.

    La décision du chef de l’Etat d’attribuer des appartements issus du projet des logements sociaux à  chacun de ces joueurs dans des villes de leur choix sonne donc comme un ouf  de soulagement, ainsi que pour les ayant-droits des trois anciens Lions décédés. L’on peut cependant  questionner le timing des 30 ans qui séparent la date de cette prestation glorieuse à celle de la matérialisation de la décision présidentielle quand on sait qu’au Nigeria voisin pour une coupe d’Afrique remportée des mesures similaires voire  plus sont prises illico-presto pour récompenser les footballeurs.  Au regard des difficultés dans laquelle se retrouvent généralement les anciennes gloires, force est de s’interroger sur l’épineux problème de la gestion de l’après- carrière des sportifs camerounais par les différentes fédérations en charge et la tenue des promesses après leur épopée glorieuse. Mais n’a-t-on pas coutume de dire, vaut mieux tard que jamais.

F. B PEPUNA



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