Même si Rennes est englué dans la lutte pour le maintien en L 1, Jean-Armel Kana-Biyik ne veut pas se laisser gagner par la peur de descendre, avant de se rendre ce vendredi soir (20h45) à Lille.
Avant leur déplacement à Lille ce soir, Philippe Montanier et les Rennais ont au moins repris «une petite bouffée d’oxygène». C’était mardi à l’issue de la qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France à Boulogne-sur-Mer (2-0). «Gagner, c’est important et cela donne toujours une dynamique même si cela ne résout rien à nos problèmes actuels en Championnat», reconnaît Montanier, leur entraîneur. Cette première victoire en 2014 ne leur a pas permis de décoller dans un Championnat où ils sont enlisés à la 15e place mais elle a au moins prolongé leur invincibilité depuis le début de l’année. Avant de revenir dans le Nord, c’est toujours ça.
Faute d'avoir réussi à marquer à domicile face à Nice et l'Evian-TG, les Rennais sont désormais dangereusement engagés dans la lutte pour le maintien. « C’est vrai qu’il y a un peu d’inquiétude mais on est reparti sur une nouvelle dynamique, considère Jean-Armel Kana-Biyik. On reste sur quatre matches sans défaite (toutes compétitions confondues) dont trois sans encaisser de but. Cela fait toujours plaisir. A nous de continuer sur cette lancée et de gagner maintenant. Il n’y a pas de raison qu’on ne gagne pas de match.»
Sauf que faute d’avoir réussi à marquer à domicile face à Nice (0-0, le 11 janvier) et l’Evian-TG (0-0, samedi), les Rennais sont désormais dangereusement engagés dans la lutte pour le maintien. Cette réalité, le défenseur camerounais ne la fuit pas mais il veut en faire abstraction.
«On peut dire qu’on joue le maintien par rapport à notre position. Mais il ne faut pas qu’on se mette à jouer comme une équipe qui a peur de descendre, confie-t-il. On doit jouer comme une équipe qui vise autre chose que le maintien et se libérer.»Avec l’apport d’Ola Toivonen, l’avant-centre suédois arrivé en milieu de semaine du PSV Eindhoven , Kana-Biyik espère entamer l’opération rachat dès ce soir. «Si on en est là aujourd’hui, c’est entièrement de notre faute. On a foiré la première partie de saison. Maintenant, on a la chance d’en avoir une deuxième. A nous de tout faire pour remonter au classement, exhorte-t-il. Il va falloir mettre le bleu de chauffe, le casque et les chaussures de sécurité.» Pour bétonner, ce sont les accessoires adéquats. Pour marquer, en revanche…
Avec l’Equipe