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Coton sport de Garoua : une bataille d’internationaux dans les buts





Destin croisé de deux gamins unis par leur profession. Ils ont pour dénominateur commun un même employeur. Et caresse le même rêve : Inscrire leur nom dans la liste des talentueux gardiens de but qui ont fait rêver de nombreux jeunes à travers le monde. Loïc Maxim Feudjou, 22 ans bien sonnés est passé par clubs professionnels en Europe ou il a fait quelques essais. D’ailleurs que, certaines indiscrétions l’annoncent du côté de la France la saison prochaine.

Effala Komguep, 23 ans, est le reflet même d’une jeunesse aux dents très longues, au regard de son expérience. Gardien international camerounais et capitaine de la sélection junior, il a connu des moments mémorables avec cette équipe jeune des lions indomptables. Il se hisse au plus niveau en gardant les goals du Cameroun à la coupe du monde junior organisé par la Colombie. Ses multiples prestations à la coupe d’Afrique des nations de cette catégorie ne sont pas à négliger.

Ce sont ces deux portiers camerounais dont le monde en parlera d’ici quelques années, qui sont sous contrat avec le champion en titre du Cameroun, Coton sport de Garoua. Ils mènent une lutte saine au quotidien afin d’arracher la confiance du français Robert Boivin, manager général du club de Garoua, après le départ de Denis Lavagne pour la sélection nationale fanion du Cameroun.

Pour le moment, c’est Loïc, invaincu en championnat depuis une quarantaine de matchs joués qui à la confiance de l’encadrement technique des Verts et Blancs de Garoua. Transfuge de Botafago, une équipe de la région du littoral qui discutait la D2 régionale, Loïc a contribué à l’accession en super D2 de ce club dirigé par le président Tchobni. Le jeune Feudjou, malgré l’intérêt qu’il suscite auprès des dirigeants des grands clubs nationaux reste sobre. « Je suis content de ce qui m’arrive en ce moment. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’aident à y arriver. Je continuerai à travailler au quotidien pour rester au sommet. Je suis heureux de ma première sélection en sélection nationale du Cameroun. C’est un rêve d’enfant qui se concrétise. Je souhaite juste à faire parti de ce groupe régulièrement ».

Efala Komguep, quant à lui nanti d’une expérience de la haute compétition, pourrait s’avérer un atout majeur pour Coton sport lors des compétitions internationales. Très calme et confiant, ce dernier pétri d’une expérience de leader, sait trouver les mots justes au moment opportun pour booster le moral de ses coéquipiers dans des situations difficiles.

Ce transfuge de la Panthère du Ndé habitué à faire parti des onze entrants dans la quasi-totalité des clubs qu’il a connu, est contraint parfois de regarder ses partenaires se déployer sur la pelouse depuis le banc de touche. Une posture très difficile à avaler pour cet athlète talentueux sollicité par le Canon de Yaoundé en pleine reconstruction. Ce clin d’œil du club de Nkoldongo sera jeté dans les bacs à ordure par les cotonculteurs. Ceci au désarroi du jeune Komguep qui ne demande qu’à jouer. « Les dirigeants de coton sport ont refusé mon prêt au Canon. Pour le moment, je suis à coton. Il est vrai que je n’éprouve aucun plaisir à rester assis sur le banc de touche. Mais j’ai choisi de jouer à Coton. J’assume mon choix », précise t-il. Effala dévoile par ailleurs que c’est grâce à Thomas Nkono dit « araignée noire » qu’il a éprouve l’envie de jouer au goal.

Aujourd’hui tout le monde le constate, c’est bien une histoire de « deux prétendants un poste ». Une histoire comme sous d’autres cieux, avec le Réal de Madrid, des grands clubs qui emmagasinent les talents enviés par les autres équipes au plus grand dam ceux ci, juste pour orner leur banc de touche et donner de la densité à leur entrainement.

J K

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