L’arrière droit des Astres FC de Douala a montré à la fin du match qui a opposé son équipe à DFC de Bangui ses nouveaux talents de boxeurs.
Avis aux recruteurs de la Fécaboxe. N’allez plus chercher loin le remplaçant de Joseph Bessala pour les prochains jeux olympiques. Abouna Ndzana a prouvé qu’il pouvait assurer la relève d’un sport qui est encore peu pratiqué au Cameroun. Le bonhomme s’est offert en spectacle grandeur nature devant un public qui avait encore en travers la gorge l’élimination du club camerounais à la champion ligue africaine. Ce combat de boxe, catégorie poids lourd, avait pour ring la véranda de la boulangerie de Bépanda non loin du stade omnisport.
Vexé qu’un supporteur lui fasse la remarque sur sa piètre prestation durant la rencontre qui à conduit à l’élimination des Astres de Douala, l’habitant de PK13, quartier réputé des bagarreurs à Douala, n’a guère apprécié le ton et le mode employé par ce fan des Astres.
Il s’en est suivi une bagarre où tous les coups étaient à l’ordre du jour. Coups de poings, coups de pieds, coups de dents et demi-mêlée comme au rugby ont meublé ce spectacle désolant dont nous a servi l’international Camerounais.
L’intervention des proches des deux protagonistes n’a rien enlevé à leur envie d’en découdre. Il a fallu la présence d’un nombre important de personne pour mettre fin à ce combat entre deux personnes de la maison Astres.
Tout le monde était ébahit de voir un joueur de la trempe d’Abouna craquer sur une diatribe d’un supporteur. Le fait qu’il se déshabille pour mieux livrer sa bataille contre son adversaire a conforté la thèse qui soutient qu’Abouna n’a pas encore fait le saut qualificatif comportemental qui différencie les joueurs professionnels des joueurs du « quartier ». Où est passé la maîtrise de soi qui caractérise les joueurs de cet acabit ? Personne ne comprendra ce comportement d’un autre temps pour un joueur qui a flirté avec l’équipe nationale fanion.
Cette lutte en public, qu’on le veuille ou pas, va une fois de plus écorner l’image de ce joueur qui est encore jusque là en mal de reconnaissance sur le plan national.
L T